La Loppsi devrait tout d'abord permettre aux juges de demander aux fournisseurs d'accès de filtrer automatiquement les sites diffusant des contenus illicites, de type pedopornographiques.
En parallèle, la loi définit également un nouveau délit : celui de l'usurpation d'identité en ligne : "Le fait d’utiliser, de manière réitérée, sur un réseau de communication électronique l’identité d’un tiers ou des données qui lui sont personnelles, en vue de troubler la tranquillité de cette personne ou d’autrui, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Est puni de la même peine le fait d’utiliser, sur un réseau de communication électronique, l’identité d’un tiers ou des données qui lui sont personnelles, en vue de porter atteinte à son honneur ou à sa considération." explique la Loppsi.
Un texte qui pourrait donc durcir les sanctions en cas d'utilisation de fausse identité vis à vis d'un marchand en ligne mais également dans le cas d'escroquerie de type hameçonnage (phishing).
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